Arcade Fire le 28 juin au Zénith de Paris

Live report

 

Que de chemin parcouru depuis nos premiers émois. Voir Arcade Fire fouler les planches du Zenith, c’est comme réaliser que son ex est devenu mannequin ; on s’est que c’est un peu factice que ça ne veut rien dire mais on peut s’empêcher de penser qu’elle a mieux réussi que nous.


La majorité des gens ont vécu « The Suburbs » comme une trahison, une de plus, et y ont vu le signe d’un groupe qui voulait s’ouvrir et toucher les foules ; et ce concert dans une salle de 8 000 personnes pourrait leur donner raison…


Néanmoins l’affection que je porte au groupe n’a pas du tout été entachée par ces chansons un peu moins sur le fil, par ces chansons plus préméditées. Au contraire, les souvenirs sont vivaces et la force d’Arcade Fire ne semble nullement être un reliquat du passé, comme le prouve ce live de Wake Up au Reading Festival de 2010.


À propos de l'auteur :
Benjamin

Cofondateur de Playlist Society (revue culturelle et maison d'édition), Benjamin est le responsable éditorial de Société Pernod Ricard France Live Music depuis 2008. En 2015, il a publié "Le renoncement de Howard Devoto", une bio-fiction, à la gloire du fondateur des Buzzcocks et de Magazine, qui retrace la genèse du mouvement punk en Angleterre.

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