Chronique du premier album de Neeskens !

Chronique

Finaliste du Prix Ricard S.A Live Music en 2014, Neeskens est de retour et publie son premier album.road_trip_neeskens_072

Hollandais délocalisé en France, Neeskens propose une folk qui évoque les grands songwriters anglophones, de Jeff Buckley à Nick Drake. Après avoir donné des centaines de concerts un peu partout en France, été finaliste du Prix Ricard S.A Live Music 2014 (session visible ci-dessous), et participé à l’édition 2015 de The Voice 2015, Neeskens publie son premier album, réalisé par David Grumel et Jérémy Rassat.

Les arrangements sont magnifiques, froids tout en sachant rester chaleureux, comme sur « Goodbye ». Le chant se fait charnel tout en conservant toujours beaucoup de retenue et de mystère, rappelant ainsi des groupes comme Revolver dont Neeskens a d’ailleurs souvent fait la première partie. L’album dégage l’impression d’une beauté fragile proche de celle générée par The National (« Mont-Royal ») et propose un folk moderne où la rythmique souligne intelligemment les lignes de guitare (« Volunteers »).

Chaque chanson apporte une coloration différente à l’album et le hollandais ne tombe jamais dans l’écueil du remplissage. « Groenlo » qui clôture l’album est à elle seule sublime, et s’inscrit dans la lignée du regretté Gravenhurst.

Au final, il s’agit d’un très beau disque, plein de sensualité et de douceur, que l’on vous conseille de mettre de côté pour l’automne.

L’album est en écoute sur Deezer.

À propos de l'auteur :
Benjamin

Cofondateur de Playlist Society (revue culturelle et maison d'édition), Benjamin est le responsable éditorial de Société Pernod Ricard France Live Music depuis 2008. En 2015, il a publié "Le renoncement de Howard Devoto", une bio-fiction, à la gloire du fondateur des Buzzcocks et de Magazine, qui retrace la genèse du mouvement punk en Angleterre.

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