Pendant deux semaines, ils vont sillonner la France et manger des kilomètres pour partir à la rencontre des dix finalistes du Prix Ricard S.A. Live Music 2016. Qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? Et comment les amadouer ?
Avant de découvrir le récit de leurs folles aventures dans notre carnet de route publié dès demain, découvrons le portrait robot de cette agence tous risques pas vraiment comme les autres…
Son boulot : Boss du Prix Ricard S.A. Live Music.
Son surnom : N’a-qu’un-oeil
Signe distinctif : Une étonnante capacité à enclencher l’option « bullshit detector » pour ne rien laisser passer et déceler toutes les anomalies que l’équipe pourrait rencontrer sur sa route. Un micro de travers ? Un retard sur le planning de tournage ? Une guitare mal accordée ? Adrien Marchand voit tout, entend tout et sait à peu près gérer tous les imprévus. La légende raconte qu’il s’agirait d’un robot venu d’une autre planète pour enseigner à l’Humanité qu’on peut travailler 20 heures d’affilée sans se plaindre ni rien manger. A ce jour, nous n’avons toujours pas trouvé la prise USB permettant la reconfiguration du système.
Sa force : Arriver à trouver des restaurants partout en France, et même là où Google Maps ou Yelp baissent les bras.
Sa faiblesse : Il n’en a pas car forcément, c’est le boss. Néanmoins, et maintenant qu’il est désormais officiel qu’Adrien quitte l’aventure Ricard S.A. Live Music pour 1 an afin de faire un tour du monde, regrettons quand même cet amour inexpliqué pour les lapins (il en a deux) et les disques de punk rock américain (il en a trop).
Son boulot : Nouveau patron du Prix Ricard S.A. Live Music
Son surnom : The new boss
Signe distinctif : Formé par Adrien Marchand pendant de longues semaines au sommet des montagnes chinoises avec pour seule distraction un best-of de Blink-182 et un bol d’eau, Clément est l’heureux élu qui aura la lourde mission d’assurer l’intérim pendant que son mentor se la coulera douce à l’autre bout du monde.
Sa force : Avoir reçu lors d’une cérémonie secrète – et en présence d’huissier – toutes les techniques de management afin de dompter son équipe ingérable.
Sa faiblesse : Une certaine jeunesse qui devrait permettre à certains membres de son équipe d’user le jeune Padawan lors de joutes verbales dignes du CM2.
Son boulot : Community Manager du Prix Ricard S.A. Live Music.
Son surnom : La gardienne des clefs
Signe distinctif : Sophie est la porte d’entrée (ou de sortie) vers tous les micro-contenus que vous pourrez découvrir sur les semaines à venir. Capable de vous expliquer la différence entre Vine ou Snapchat tout en portant une caisse qui fait la moitié de son poids sans sourciller, elle est la caution féminine de l’équipe. Hourrah, quelques (insta)grammes de finesses dans un monde de brut…
Sa force : Savoir se servir clairement de Snapchat (elle est #jeune).
Sa faiblesse : Ne pas encore savoir ce qui l’attend sur la route…
Son boulot : Réalisateur des sessions Ricard S.A. Live Music
Son surnom : Gimli
Signe distinctif : Parvenir à filmer n’importe quel groupe dans n’importe quelle situation en ayant écouté ledit morceau à filmer d’une seule oreille ; le tout grâce à des plans séquence où notre Martin Scorsese monté sur vérins hydrauliques parvient à toujours retomber sur ses pattes. La légende raconte qu’il n’aurait pas bu d’eau depuis 1987. Nous pouvons en revanche affirmer avec certitude qu’en dépit de son mètre soixante et de son physique hirsute Rod Maurice n’a pas tourné dans Le Seigneur des Anneaux – Peter Jackson n’aurait pas supporté.
Sa force : Une capacité à tout perdre. Une étonnante capacité à retrouver tout ce qu’il perd (cartes mémoire, appareil photo, clef de sa grotte, etc).
Sa faiblesse : Une addiction aux jeux vidéos telle qu’il vous suffira de lui offrir une cartouche sous blister de n’importe quel jeu Nintendo sorti en 1988 pour le voir bondir comme Alex Kidd – si cette référence vous échappe, c’est que vous n’étiez clairement pas né en 1988.
Son boulot : Journaliste du Prix Ricard S.A. Live Music
Son surnom : Moundir.
Signe distinctif : Parvenir à faire le vide autour de lui grâce à des punchlines anxiogènes qui plongeront les plus sceptiques dans un mutisme gênant mais salvateur. Capable de poser des questions plus longues que les réponses et de s’adapter à toutes les situations tant qu’il est possible de placer un jeu de mot vulgaire coupé au montage, Bester allie la stupidité rhétorique du héros de Koh Lanta à la folie psychiatrique du Looping de L’Agence Tous risques. N’est clairement pas tout seul dans sa tête. Une équipe de chercheurs américains travaille depuis 1997 sur ce cerveau malade et unique au monde, capable d’enchainer les bides interstellaires sans aucune notion de remord.
Sa force : Son humour (les cinq premières minutes).
Sa faiblesse : Son humour (après les cinq premières minutes).
Son boulot : Ingénieur du son des sessions Ricard S.A. Live Music.
Son surnom : La boîte noire.
Signe distinctif : Hello, mister nice guy ! A la fois musicien et ingénieur du son du groupe Stuck in the Sound, Romain Della Valle (« de Dana La lilala » #Manau #Années90 #TuPeuxPasComprendre) est avec Rod Maurice l’homme sans qui le tour de France Ricard S.A. Live Music ne serait clairement pas possible. Autant à l’aise dans les montages que les démontages d’un matériel pesant plusieurs dizaines de kilos, il est le Phil Spector des sessions finalistes, le couturier du son, le Michel-Ange du Protools ; bref, l’homme derrière le son des morceaux que vous découvrirez pendant les deux prochaines semaines. Clap clap. Mais pas trop fort, hein, ça tourne.
Sa force : La force nécessaire pour encaisser sans broncher les caractères un brin sociopathes de ses collègues (Rod et Bester).
Sa faiblesse : Etre toujours à l’heure, jamais de mauvaise humeur, poli et professionnel (ça fait beaucoup trop de qualités pour un seul homme, c’est suspect).
