Les Marquises, à Dijon, Colmar et Nantes

Live report

L’année dernière, on avait beaucoup écouté l’album  » Lost Lost Lost » des Marquises ; il avait trainé jusqu’au fêtes de Noël et bousculé nos certitudes de fins d’années. Avec à son bord des musiciens polyglottes, qui ne se fixent aucune limite – on y retrouve le français Jean-Sébastien Nouveau (IMMUNE, RECORDED HOME, COLO COLO), secondé par l’américain Jordan Geiger (MINUS STORY, SHEARWATER, HOSPITAL SHIPS), et complété par Jonathan Grandcollot (PAN PAN PAN) – Les Marquises n’aiment ni les points d’attache, ni les combats gagnés d’avance. Ils préfèrent toiser les morceaux de nappes imposantes, de rythmes secs et de basses qui jouent à cache-cache ; on passe du post-rock à l’electro, puis on croise une touche jazzy, avant d’avoir envie de danser, avant d’avoir envie de pleurer.

C’est un monde où l’on se sent bien, tout en sachant qu’il pourrait s’autodétruire de la seconde à l’autre. Arbobo en disait ici : « Anomalie. Groupe à tension, électricité dans l’air. Statique, magnétique, platine qui tourne, oreille aux aguets. Lyon, quelque part en France. Les Marquises, loin, en Belgique, dans la bouche de Jacques Brel ».

Le groupe poursuit sa tournée française en cette deuxième moitié d’octobre, en passant notamment par le très bon festival SOY  :

– Vendredi 21 octobre 2011 : Le Grillen, Festival Supersounds – Colmar

– Samedi 22 octobre 2011 : Atheneum, Festival Novosonic – Dijon

– Dimanche 30 octobre 2011 : Maison Des Compagnons Du Devoir, Soy Festival – Nantes

Et nous, nous écoutons, encore et encore, Only Ghosts

À propos de l'auteur :
Benjamin

Cofondateur de Playlist Society (revue culturelle et maison d'édition), Benjamin est le responsable éditorial de Société Pernod Ricard France Live Music depuis 2008. En 2015, il a publié "Le renoncement de Howard Devoto", une bio-fiction, à la gloire du fondateur des Buzzcocks et de Magazine, qui retrace la genèse du mouvement punk en Angleterre.

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