Live Report de notre premier jour passé au Rock Dans Tous Ses Etats à Evreux. Photos par Sarah Bastin.
Nous voilà de retour pour la deuxième année consécutive au Rock Dans Tous Ses Etats à Evreux. Ce qui marque d’abord dans ce festival c’est que, même si le terrain est très grand, il n’y a pas d’écrans géants : on est ici pour voir des concerts ! Les groupes s’enchainent entre les trois scènes sans aucun temps morts, ce qui ravira les plus mélomanes d’entre nous.
COLOURS IN THE STREET
Depuis qu’ils ont fini l’école, les Colours ont beaucoup plus de temps pour travailler leurs morceaux et répéter. Ce qui leur a permis d’encore nous surprendre, après les avoir vu une quinzaine de fois ce n’est pas rien, avec un set solide et maitrisé de bout en bout. Le public a répondu présent et les a très bien reçus, alors qu’ils ouvraient le festival ce soir, chapeau.
BRNS
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Pardon… L’énergie de BRAINS sur scène nous a laissé sans voix (-yelles)… Depuis le temps qu’on les suit, ils ne nous ont toujours pas déçu. Les morceaux, entre rêveries et tabasseries, s’enchainent sans jamais perdre en intensité. Un concert qui aura rallié, à coup sûr, un peu plus de monde à leur cause et à leur son mental et harmonieux.
Dope DOD
Le trio hollandais a tout retourné sur son passage à gros coup d’infrabasses et de flows énervés, limite hardcore. Leur live est d’une intensité rare, et la foule est conquise. Ça pogote, ça slam, ça transpire… beaucoup. Pas de répit pour les braves, les oreilles sont pleines à craquer et les organismes vidés. Dope DOD : mon partenaire minceur.
KLAXONS
Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu les Klaxons sur scène ! Et pour notre plus grand bonheur, ils ne sont pas venus les mains vides. En plus des tubes tirés de leurs deux premiers albums, on a eu le droit à quelques nouveautés, dont un morceau très influencé house des 80’s, qui a réussi à remuer les plus raides d’entre nous.
THE XX
Jamie, à l’arrière et surélevé, donne le ton et assume pleinement son rôle de producteur / percussionniste / homme machine. Les morceaux sont retravaillés pour le live et gagnent en profondeur. Tout s’harmonise à merveille : les voix, les guitares et les beats acérés. Les lumières collent parfaitement à la musique, et on se laisse porter. C’est beau, dansant et puissant.
BONAPARTE
Bonaparte a livré comme à son habitude un show déjanté et excentrique, mélangeant cabaret et musique punk. Des costumes, des couleurs, des danseuses, et même un strip-tease ! Le public ne se trompe pas et se lâche complétement lors de cette messe au n’importe quoi. C’est dansant, c’est drôle et qu’est-ce que ça joue !
Bilan carrément positif pour cette première journée plutôt chargée au RDTSE. Les gens sont souriants, la sono de qualité et la programmation élclectique et pointue. De quoi faire oublier la fatigue afin d’enchainer pour un deuxième soir encore plus intense !
