Live Report Photo, Release Party des Two Bunnies In Love

Live report

Six mois après découvert les Two Bunnies In Love à l’occasion de la finale du Prix Ricard S.A Live Music, nous avons demandé à Rod de venir couvrir (à sa manière, toujours !) la Release Party que nous organisions à l’occasion de la sortie de leur EP chez Believe Recordings…

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Avec boss Adrien et copain Bester from Gonzaï (tu sais, le site qui est devenu un magazine qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout haut mais ne l’écrit jamais parce que tu sais, dans la musique, faut être copain avec tout le monde, sinon c’est plus difficile – regarde ce pauvre CharlElie, qui se croyait avant tout un copain), on s’est fait en janvier dernier un petit tour de France, à la rencontre de groupes lauréats qui avaient participé au Grand Prix Ricard S.A. Live Music. On a eu pas mal de coups de coeur durant ce ro(a)d – oh oh oh – trip à haute teneur calorique (1 tournée = 2 à 3kg garantis. Il faut dire que se nourrir exclusivement de junk food midi et soir, forcément, ça laisse des séquelles dignes de Super Size Me). Et vint ce dernier jour de tournage, en Normandie, dans un charmant bar faussement bordélique et magnifiquement décoré, répondant au doux patronyme de Chez Papa. Adieu, veaux, vaches, coup de coeur, place à l’évidence : ils n’étaient pas encore du niveau d’aujourd’hui, mais les lapins from Normandy you know, bah ils avaient LE truc. Tu sais, ce petit quelque chose qui distingue un simple groupe d’un autre. Que sappellerio Talent, ou un truc du genre :

Depuis, j’ai tenté de les suivre le plus souvent possible pour j(a)uger de leur progression. Et nonobstant un boss qui m’accable d’habiter au bord de la mer dans une ville où il fait soleil tout le temps (oui oui, à St Malo, il fait beau tout le temps, mais oui je te dis, bordel), il m’a permis de suivre mes nouveaux copains très souvent. Que ce soit en tournée, en festival, en studio, ou encore ce soir, dans un lieu dont la rue est protégée par les Forces de l’Ordre. Rue que j’ai failli ne pas traverser (je me suis fait alpaguer – je le sentais venir au loin, le mec – par un monsieur en uniforme, dont l’inscription sur ce dernier se rapprochait de POLICE NATIONALE et qui, visiblement, ne comprenait pas qu’un mec de 165cm, avec des cheveux de 50cm (non, je ne suis pas Gimli) et des sandales de plouc ose traverser cette incroyable rue prestigieuse d’habitude réservée à la France d’en Haut (Sofitel, tu sais). Tu t’imagines, un sans dents qui ose prendre cette rue. Ainsi à la question « Que faites-vous monsieur ? » je lui répondis non sans flegme « je marche, Monsieur ». Visiblement abasourdi par ma vivacité d’esprit qui n’a d’égale que mon humilité, il m’a laissé filer. Oh oui, j’étais fier, fier comme un waker (si tu ne connais pas le sketch de Palmade, forcément cette dernière partie tombe un peu à l’eau. Mais bon).

Bref, où en étais-je – faire des digressions, c’est bien, ça permet de combler la vacuité abyssale de mes propos, mais reprendre le fil, c’est mieux – ah oui. Remember now. J’ai donc eu la chance de voir un groupe progresser. Entre la tournée avec les Stuck, les dates en festival à l’instar des soirs d’été OUI-FM ou encore Fnac Live, le potentiel ressenti ce jour là par le trio infernal amateur de junk food – condition sine qua non pour faire partie de l’équipe – fut clairement conforté. Parce que la musique, c’est aussi – et même avant tout – une histoire de personnes et d’état d’esprit. Et que the rabbits from Normandy, ils ont embrassé leur destin avec ce fameux état d’esprit qu’on aime ici chez Ricard S.A. Live Music : des mecs contents de ce qui leur arrive.

TwoBunniesInLove_RicardSALiveMusic

 

Pis tu peux te dire que les petits animaux lagomorphes ont un peu creusé leur terrier, qu’ils sont dès lors devenus pantouflards, toussa, et qu’au bout d’un an, après les avoir vus et entendus une kyrielle de fois, tu te dis qu’un showcase de plus ou de moins, tu ne loupes pas forcément grand chose. Que nenni. Oui oui, je le répète : QUE NENNI. Ces bougres ont réussi à me surprendre en réarrangeant totalement leurs titres. Un exercice relativement difficile, et qui demande une approche plus technique qui n’y parait (à l’heure actuelle, Band Of Skulls, The Do ou encore Royal Republic sont les maîtres du genre). Moins électrique, plus mélodieux, plus harmonisés, certaines grilles d’accords ont même été littéralement changées. Ainsi Manchester ou encore Duchesse sont devenus de nouveaux titres à part entière. On est OK, Two Bunnies ne sera jamais le duo LOL formé par Beyoncé aka « Bee » et son comparse Jay-Z. Mais au moins mes p’tits lapinous d’amour eux, contrairement aux stars millionnaires, ils n’ont pas chanté en playback. Oh oui, le coup bas. Oh oui, j’ose. Oh oui. Chuis un taré de la tête moi, ‘ttention hein !

Tout ça pour dire qu’après 4 ans à travailler sur ce projet de jeunes talents, c’est la première fois que j’assiste à l’épanouissement d’un groupe de A à Z. Et que ça fait un petit quelque chose. J’ai bien sûr eu des attaches avec Twin Twin, Namasté ou encore Colours In The Street, mais je voyais leur évolution de loin – ce qui s’avère être un comble, car pour la moitié des dits groupes, j’habitais encore sur Paris, et qu’il m’était plus aisé de suivre leur parcours – mais là, clairement, j’les aime beaucoup, mes lapinous.

Comme dirait la célèbre auteure récemment millionnaire : « merci pour ce moment » :)

PS (oh mais quel enchaînement, vous êtes en forme !) : scoop exclusif, sinon : t’savais que les cannelés de chez Picard, c’était tellement orgasmique que t’es obligé d’en manger plusieurs ? Oui parce que bon, OK les Two Bunnies c’est bien, mais une release party à Paris, un lundi soir – en même temps que les Experts, je ne sais pas si tu t’imagines !!!, c’est avant tout la possibilité de manger gratos, hein. Faut pas déconner non plus :)

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