Quand il s’agit de My Brightest Diamond, je me rappelle toujours le portrait de Catnatt de Heaven Can Wait :
« Nom de scène un peu bancal, « mon plus lumineux diamant » pour une fille toute seule, c’est risqué, un peu mégalo. Pourtant, tout est de l’anti-marketing chez elle, le nom, l’attitude, la voix, le lyrisme. Comme si elle ne souhaitait pas vraiment être aimée, qu’elle errait ivre de liberté, tourbillonnante, se cognant parfois contre les murs, un peu affolée, chutant au sol, pour mieux se relever et tout survoler de très loin. »
Oui il y a cette volonté d’auto-sabotage, tout en restant dans une musique lumineuse, pleine de belles envolées. Au tout départ, lors de ses premières apparitions, on avait parlé de Jeff Buckley et de Pj Harvey ; on en rêvait de telles références. Depuis plutôt que de s’affirmer comme un nouvel espoir, Shara Worden s’est surtout concrétisé comme excellente collaboratrice (chez The Decemberists ou chez Sufjan Stevens).
Continuons alors de plonger dans le nouveau « All Things Will Unwind » et allons voir la belle en concert le 29 novembre au Café de la Danse !!!
