1 – Il s’agit toujours du projet de Dennis Lixzen de feu Refused, le groupe qui a redonné un sacré coup de fouet au hardcore dans les années 90 et qui est l’auteur du chef d’œuvre « The Shape Of Punk To Come »
2- Il s’agit du successeur de « Armed Love » un album plein de pépites pop qui se laissait ingurgiter avec joie et enthousiasme
3- L’album est, comme je le disais ici, produit par Rick Rubin et on pouvait espérer que celui-ci pousse le groupe dans ses retranchements.
Malheureusement, « The Cross Of My Calling » n’est pas à la hauteur de nos (de mes) espérances, pas qu’il soit mauvais, loin de là, mais c’est juste que peu à peu INC tombe dans la facilité et la banalité. Pourtant cet album contient son lot se super titres enlevés : « Asssassination of my self » est rugueux et donne dès le départ le ton très rock’n’roll année 70 qui parcourra tout le disque. Le refrain de « Dustbins of History » est accrocheur à souhait et les solos de guitares collent parfaitement à l’ensemble. Très vite tous les titres vont se dérouler ainsi : entraînants, techniquement maîtrisés (« Arm Yourself ») mais avec de moins en moins de personnalité. Au fond après quatre, cinq écoutes, on ne sait plus très bien ce qui différencie tant un groupe comme The (International) Noise Conspiracy d’un groupe comme Green Day.
Clairement, « The Cross Of My Calling » est truffé de gros titres (« I am the dynamite ») mais je ne sais pas, il lui manque un soupçon de quelque chose. Peut être que je reviendrais sur mon jugement mais pour l’instant cela reste une déception.
En revanche, ce nouvel opus laisse entrevoir des concerts enflammés et péchus, tant il est empli d’un vrai esprit punk assez proche des Clashs (« Washington Bullets »).
Note : 6,5/10