On les avait découverts il y a une vingtaine de mois dans le cadre de l’excellente usine à découverte qu’est Net Emergence où il avait trusté la place du groupe du mois en janvier 2012. On pouvait alors lire :
Une batterie tribale, entouré de rythmiques synthétiques, un synthé basse enivrant, des mélodies de claviers et de guitares obsédantes et une voix androgyne, comme arraché par le diable, murmure, envoûte et scande, les mots de ce rock and roll de science fiction. Dixit la bio du groupe. Entre balade synthétique et hip hop métallique, Viva & The Diva ne fait pas dans le consensuel.
Les choses ne tiennent parfois pas à grand-chose. Viva & The Diva a vu le jour dans le cadre d’un projet de commande où, à l’occasion de la carte blanche donnée à Sonic Youth à la Cité de la Musique à Paris fin août 2007, plusieurs musiciens ont dû se retrouver ensemble sous la houlette de Maxime Delpierre. Dans cette équipée ayant jeté son dévolu sur les dissonances sexy chère à Kim Gordon et sur la noirceur de Siouxsie, on retrouvait Sir Alice (compositrice à l’IRCAM), Arnaud Roulin (claviériste de Poni Hoax) et Mark Kerr (batteur des Rita Mitsouko).
Aujourd’hui devenu l’un des combos français les plus excitant en matière de noise / krautrock / no wave, Viva & The Diva sera demain à la à La Maroquinerie !
